• Du noyau initial (4 familles en 2020) à une communauté composée de 10 adultes, 7 enfants (et 30 vélos) au moment de l’emménagement en 2025.

• 370 réunions en 66 mois : un long travail de co-construction pour aboutir à un projet de vie partagé — rester à distance cyclable de Rennes, cultiver un potager collectif, habiter « chacun chez soi » tout en partageant des communs.

• 5 logements répartis dans un bâtiment compact de 407 m².

• Espaces communs intérieurs : 80 m².

• Espaces extérieurs : 200 m² incluant un potager vivrier en pleine terre.

• Sobriété architecturale et démarche d’économie de moyens ; promotion de la mobilité active et du faible impact carbone.

• Solutions écologiques intégrées : récupération des eaux pluviales, toilettes sèches, gestion partagée des espaces extérieurs, réflexion sur les « seuils » entre privé et collectif.

L’association Vilajoa a porté le projet de A à Z, de la programmation participative à l’autoconstruction partielle des espaces communs, en autofinancement. La réussite juridique et humaine de ce montage est remarquable : les habitants ont assumé des responsabilités opérationnelles et techniques inédites, faisant de ce projet une véritable prouesse collective.

Les architectes ont livré le projet en avril, et les finitions ont été réalisées par les habitants durant l’été. Ce phasage a permis une appropriation progressive et collective des lieux, garante de la pérennité du vivre-ensemble.

Vilajoa démontre qu’un habitat participatif peut s’épanouir en périurbanité quand la volonté collective rencontre un accompagnement adapté, architectural, juridique et politique. C’est une réponse tangible aux enjeux actuels : densification maîtrisée, lien social, sobriété des moyens et relocalisation des modes de vie.

Bravo à tous les Vilajoas, et merci aux acteurs qui ont accompagné la démarche : Cécile Gaudoin, Charlotte Martin, Laure Kiriakou, Julie Gangneux-Kebe, Lola Davidson, le GIP Europe des projets architecturaux et urbains, et les autres partenaires locaux et techniques.